Anthony Barbier, promotion 2019 de l’ENSIIE, ingénieur territorial au conseil départemental de l’Essonne.

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• Qu’est-ce qui t’a décidé à poursuivre tes études et intégrer une Grande École d’Ingénieur / de Commerce ?

⇒ J’ai longtemps été passionné par l’informatique et le numérique, c’est donc tout naturellement que j’ai décidé de suivre une formation d’ingénieur dans ce domaine après mes deux années de prépa, et l’ENSIIE était l’une de ces écoles.

• Quels sont/ont été les moments forts que tu retiens de ta scolarité à [Ecole] ?

⇒ Je retiens avant tout l’univers associatif de l’ENSIIE, à laquelle j’ai beaucoup participé, avec l’organisation de grands évènements (convention japonaise Bakanim’, LAN, etc.) et de soirées (cuisine, animations), qui viennent mettre en pratique les cours de gestion de projet et de management de l’école. Aussi, j’ai apprécié pouvoir ne pas me spécialiser, en choisissant plutôt de découvrir de nombreux domaines de l’informatique (développement, sécurité, réalité virtuelle et jeu vidéo, intelligence artificielle, etc.). Cela me permet aujourd’hui d’avoir une culture informatique large.

• Comment se passe la vie dans ton école au quotidien ?

⇒ La journée (9:00 à 17:45) nous sommes en cours, et dès la fin des cours les activités associatives commencent. Nous avons des clubs sur un peu tout (sport, culture japonaise, musique, danse, fanfare, junior entreprise, etc.) , et il est même possible d’en créer facilement de nouveaux, donc pas moyen de s’ennuyer !

• Comment as-tu financé tes études ?

⇒ Les frais d’inscription annuels de l’ENSIIE ne sont pas élevés, et j’avais tous les loisirs qu’il me fallait gratuitement avec la vie associative de l’école, ce qui coute le plus reste donc la vie au quotidien : logement, nourriture. J’ai beaucoup de chance, mes parents se chargeaient de payer ces frais.

• Quels sont tes projets après ton diplôme d’Ingénieur/de gestion ? / Quel a été ton parcours après l’école [Ecole]?

⇒ Après mon stage de fin d’étude, j’ai décidé de m’orienter vers la fonction publique. J’ai pour cela suivi un an de préparation aux concours administratifs de catégorie A la fonction publique territoriale, afin de passer le concours d’attaché territorial. J’ai aussi passé de mon côté le concours d’ingénieur territorial, et j’ai été reçu à ces deux concours. Je commence maintenant mon premier emploi comme chef de projet numérique au conseil départemental de l’Essonne.

• Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à passer le concours ?

⇒ Le concours Mines-Télécom permet d’accéder à plusieurs écoles réputées dans des domaines variés. Après deux ans de prépa, il faut se donner le maximum de chances d’intégrer une école qui nous correspond (formation proposée, ambiance et vie associative, localisation). Je pense qu’il faut donc passer tous les concours classiques de prépa, dont Mines-Télécom, pour avoir une liste de vœux complète après les oraux.

• Selon toi, quels sont les atouts du concours Mines-Télécom ?

⇒ Les atouts du concours Mines-Télécom sont selon moi les spécialités proposées par les écoles, le fait qu’il utilise les mêmes épreuves écrites que le concours commun Mines-Ponts (ou banque PT pour la filière PT), et le fait qu’il n’y ait pas de chimie en épreuve orale.

• Ta devise ou ton « mantra » ?

⇒ « Qu’importe que tout soit bien, pourvu que nous fassions en sorte que tout soit mieux qu’il n’était avant nous. » – Nicolas de Condorcet