
Eléanore, élève-militaire à l’ENSTA, campus de Brest
Après un bac réalisé à Clermont-Ferrand suivi d’une prépa MPSI/MP à Toulouse, Eléanore a été reçue au concours Mines-Télécom et a choisi d’intégrer le cycle ingénieur ENSTA Bretagne en tant qu’Ingénieur des Etudes et Techniques de l’Armement (IETA) : l’opportunité d’allier ingénierie et défense.
Après un bac réalisé à Clermont-Ferrand suivi d’une prépa MPSI/MP à Toulouse, Eléanore a été reçue au concours Mines-Télécom et a choisi d’intégrer le cycle ingénieur ENSTA Bretagne en tant qu’Ingénieur des Etudes et Techniques de l’Armement (IETA) : l’opportunité d’allier ingénierie et défense.
Pour quelles raisons as-tu choisi de rejoindre le cycle ENSTA Bretagne ?
J’ai choisi l’école pour son parcours IETA mais aussi pour les filières de mécanique que l’école propose. En effet, si je n’avais pas réussi à obtenir la voix IETA, mon 2e choix se portait sur la même formation mais avec le statut civil.
Devenir Ingénieur des Etudes et Techniques de l’Armement concrétise mon envie de rejoindre les armées depuis le lycée. N’ayant pas de famille dans ce domaine, cela m’effrayait de partir dans un monde aussi inconnu. Or le parcours IETA c’est avant tout une formation pour devenir ingénieure, et c’était aussi ce qui m’intéressait le plus. A la découverte de la formation d’ingénieur « IETA » pour la DGA ce fut donc comme une évidence : c’était la parfaite combinaison de ce qui me faisait vibrer.

Comment s’est déroulé le concours Mines Télécom ?
Le concours écrit s’est très bien déroulé. Cela remonte à plus d’un an pour moi maintenant mais je me souviendrai toujours de ma déception quand je suis passée à seulement quelques points de l’admissibilité des écoles du Mines-Ponts. C’est seulement après que j’ai compris la chance que j’avais, car avec mon avance de points par rapport aux autres pour le concours Mines-Télécom, j’avais plus de possibilité d’être admise à l’école que je visais à l’ENSTA (ENSTA Bretagne alors), à Brest. Et j’ai pu aller en confiance aux oraux, ce qui m’a plutôt bien réussi.
Avant de rejoindre le cycle ENSTA Bretagne, tu as réalisé une année de formation humaine et militaire, « l’année 0 », peux-tu nous dire de quoi il s’agit ?
C’est en plusieurs étapes, cela suit l’admission au concours et cela représente toute notre 1e année de contrat à la DGA. Après une formation militaire dans un camp de l’armée de Terre (La Courtine) avec la promo des nouveaux élèves polytechniciens (X23) pendant 1 mois, suivie d’1 mois et demi de formation à l’école Navale j’ai eu la chance d’embarquer pendant 9 mois sur le tout nouveau bâtiment ravitailleur des forces (BRF) de la Marine Nationale le BRF Jacques Chevallier.
Cette année 0 a été une expérience unique qui m’a fait grandir, m’a appris le sens des responsabilités, le devoir d’un officier et comment travailler efficacement en toutes circonstances, malgré la fatigue et l’éloignement. Cette année d’immersion nous permet de voir comment sont utilisés tous les éléments techniques et matériels conçus et mis en place par la DGA pour aider les troupes au sol, dans les airs ou en mer. Cela nous permet de porter notre regard sur l’utilisateur et cela restera un élément central de nos missions quand nous serons à la DGA. Dans mon cas, une expérience sur le terrain faite de très nombreuses discussions avec les marins du bateau mais aussi d’ingénieurs venus réaliser des essais ou de visiteurs lors des escales.
Concrètement à quoi ressemble tes semaines depuis ton arrivée à Brest ?
La journée je vais en cours, le midi je mange au foyer des élèves, le Foy’z, (je fais aujourd’hui partie de l’équipe qui en a la charge, donc je passe moins de temps au restaurant de l’école que d’autres élèves) et le soir j’ai souvent du sport : chorégraphies avec les Pim-Pom dont je suis la nouvelle présidente, ou au sein du club danse en prévision du prochain gala ; je fais aussi du rugby en compétition universitaire avec l’équipe féminine de l’école. D’autres soirs en fonction de la quantité de travail, soit je vais au Foy’z rejoindre des amis, soit je rentre chez moi travailler.
As-tu des conseils à donner aux candidats qui aimeraient intégrer le cycle ENSTA Bretagne à la rentrée prochaine, en particulier le parcours IETA ?
Mes conseils seraient de prendre contact avec quelqu’un qui connait bien la formation et les carrières des IETA. J’ai eu la chance d’avoir un contact qui m’a rassurée et m’a aidée à comprendre que c’était ça que je recherchais.
Un autre conseil : ne craignez pas de venir vivre à Brest, à l’autre bout de la France, car l’ambiance sur le campus et la qualité de vie brestoise, son environnement maritime, sont aussi des points forts de l’école ! Qu’importe la météo au final !
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